L’élevage conchylicole : les cycles de vie de l’huître

Pendant 3 à 4 ans, l’entreprise PERRON, de père en fils,  élève avec patience et soins renouvelés leurs huitres. Un travail qui demande à surveiller les aléas climatiques, la lutte contre les prédateurs.  Une attention de chaque instant pour qu'enfin arrive dans vos assiettes cette merveille de la mer !

Une vie jalonnée d’étapes ….pour ce mollusque
Et, de ce fait, un travail sans relâche pour l’EARL PERRON

 

Le captage

L'huître pond de minuscules larves qui proviennent de gisements naturels protégés. Ces larves errent au gré des courants à la recherche d'un endroit où se fixer. 

 

Le demi-élevage

Une fois fixée, la larve devient un naissain. Au bout de 4 mois, elle atteint 2 à 4 cm soit 200 fois sa taille initiale. Commence alors le détroquage. L'ostréiculteur détache le naissain du collecteur pour le mettre en demi-élevage en parc pendant un à deux ans.

 

L’élevage

L'élevage proprement-dit dure encore de un à deux ans. Les huîtres sont déposées dans des zones aquatiques riches en plancton afin de favoriser leur pousse.
 

L’affinage

Les huîtres adultes sont placées dans des bassins d’affinage dits « claires », c’est-à-dire dans des eaux moins salées et plus riches en plancton. Il s’agit de bassins argileux, de faible profondeur, où l’huître peut acquérir une belle couleur verte de par la présence d’une algue microscopique : la navicule bleue. C’est lors de cette étape que l’huître obtient sa saveur si particulière et sa couleur.

 

 

La finition

Une fois le processus de croissance achevé, les huîtres sont entreposées dans une eau de mer de qualité irréprochable en bassins, dégorgeoirs ou sites naturels affectés à cette fin. Les huîtres sont alors lavées, triées, calibrées, rangées à plat, valves creuses en dessous, dans des paniers scellés, depuis le centre d’expédition jusqu’à la livraison aux consommateurs ou aux détaillants.

 

Et enfin la distribution

 

L’huître d’Isigny ou la spéciale pleine mer

Calibre 0 à 4.

 

Sachons-le, une huitre sur quatre consommée en France est originaire de Normandie. Après avoir été élevée et chouchoutée, l’huître se fait belle pour la phase de l’expédition soit en France soit à l’étranger.  Lavée, triée, calibrée  et rangée à plat,  elle est placée dans une bourriche.

Ce sont des bourriches d’huîtres de 2 douzaines à 15 kilos qui sont préparées dans l’entreprise PERRON avec un calibre allant de 0 à 4. 

Cette huître parfaitement charnue est douce et croquante, elle convient aux préparations culinaires

 

Opération dégustation

 

Les huîtres sont le plus souvent consommées crues. Il est recommandé de les ouvrir, avec un couteau spécial, par le côté ou le talon, une heure avant dégustation. Il faut jeter la première eau, car elles sécrètent une seconde eau, (on dit qu’elles la « refont ») plus fine et de meilleure qualité. On les présente posées sur un lit de glace pilée, généralement accompagnées de pain de seigle, de beurre, de quartiers de citron, et d’une vinaigrette à l’échalote.  On les déguste, croquées, mâchées, puis réchauffées en bouche.

On peut aussi les apprécier chaudes, dans diverses préparations, frites, pochées, en soupe, tiédies au four, ou en brochette.
 
                                                                           

 

Un  produit de la mer excellent pour la santé

On considère qu’au niveau protéique, une dizaine d’huitres équivaut à un rumsteck.

L’huitre est connue pour sa teneur record en zinc (6,5 mg/100 g) et en iode (0,06 mg/100 g), mais contient aussi un intéressant taux de sélénium (0,06 mg/100 g), de manganèse (1 mg/100 g) et de fer (5,8 mg/100 g). Il faut ajouter à cette liste d'autres oligo-éléments et minéraux tels que le calcium, le magnésium, le potassium, le fluor et le cuivre. Pourquoi s’en priver ….

 

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